Avec la refonte programmée de la Nationale 3 Territorial, 10 équipes pourraient perdre leur place au plus haut niveau régional à l’issue de la seconde phase du championnat. Même Villers, 2e en poule haute, devra cravacher pour éviter une mauvaise surprise.
La grogne commence à monter dans les clubs de la Ligue du Grand Est engagés en Nationale 3 Territorial. La cause : une refonte de l’élite régionale qui passerait au terme de l’exercice, de 16 à 12 équipes. « Avec le scénario présenté par la Ligue de deux descentes de N2, seules les deux premières équipes de la poule basse sauveraient leur tête à cet étage », explique Emmanuel Douchet, le coach de l’ASPTT Bar-le-Duc. Mais à l’heure actuelle ce ne sont pas deux mais six équipes de N2 de la LGE qui sont concernées par une potentielle relégation : Taissy (p4), Montigny et le FFR (p5), Deux Vallées, Mulhouse et Strasbourg (p6).
« Si le règlement est respecté à la lettre alors toutes les formations de la poule basse de Nationale 3 Territorial seront reléguées ainsi que les deux moins bonnes équipes de la poule haute ! » poursuit Emmanuel Douchet dont l’équipe a raté la qualification pour la poule haute pour trois fois rien. « On a terminé à égalité de points avec Sedan. On disposait du même goal-avérage particulier (+1) mais les Ardennaises ont marqué plus de buts à l’extérieur dans nos confrontations directes. Et dire que lors de la venue des Sedanaises à Bradfer, on menait de 4 longueurs à 3 minutes de la fin du match. Désormais, on doit tout mettre en œuvre pour conserver cette première place au classement et espérer qu’en Nationale 2, certaines équipes du Grand Est puissent se sauver ».
Villers prétendant à la montée
L’ASPTT Bar-le-Duc espère aussi qu’en cas d’une relégation massive de clubs de N2, la Ligue reporte sa réforme. On peut imaginer qu’au Nancy SLUC (2e), au BMHB (3e) et à Toul (8e), quatre clubs qui n’ont pas réussi à finir dans le Top 4 de la première phase, les positions sont identiques. Mais même avec deux descentes de N2, tous les points vaudront très cher. En poule haute, la situation actuelle interpelle aussi. « S’il y a six descentes de N2 et que le règlement n’est pas modifié, il n’y a aucun intérêt à faire disputer les matches de la poule basse puisque toutes les équipes seront condamnées », note Romain Gérard, l’entraîneur de Villers, seul club meurthe-et-mosellan a encore pouvoir prétendre à un des deux billets pour la montée. « Même pour nous, rien n’est acquis dans un championnat où il y a encore 24pts à prendre. C’est vraiment un nouveau championnat qui commence et on va essayer de s’accrocher à une des deux premières places. Dambach, le leader, qui vient de nous éliminer en Coupe parait un peu au-dessus du lot. À nous de mettre les ingrédients pour nous maintenir dans le Top 2 ». Rappelons enfin que si 10 équipes venaient à perdre leur place en N3T, il y aurait un effet boule de neige sur les étages inférieurs. Ambiance.
Poule haute : 1. Dambach 16pts, 2. Villers 15pts, 3. Marly 13pts, 4. Hoeheim 12pts, 5. Colmar 12pts, 6. Rosières 12pts, 7. Thann 8pts, 8. Sedan 8pts.
Poule basse : 1. ASPTT Bar-le-Duc 14pts, 2. Nancy SLUC 13pts, 3. BMHB 13pts, 4. Rambervillers 12pts, 5. Strasbourg 12pts, 6. Illkirch 11pts, 7. Reims 11pts, 8. Toul 10pts.
Dans chacune poule, chaque équipe conserve les points acquis contre les adversaires rencontrés lors de la première phase. Seuls les matchs (en aller-retour) contre les quatre équipes provenant de l'autre poule sont programmés.
Source : L'Est Républicain
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